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[Candidature] Thengel de Rocastel

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[Candidature] Thengel de Rocastel Empty [Candidature] Thengel de Rocastel

Message par Thengel de Rocastel Sam 20 Jan - 18:58

Thengel entra dans l'auberge dans une cacophonie mêlant les bruits de casserole de sa vieille armure bosselée, le vacarme de ses bottes ferrées sur le plancher et les jurons rocailleux au sujet de "cette foutue pluie". C'était un son que l'on entendait guère souvent, dans ce hameau perdu, mais les habitués ne semblaient pas surpris. Ils ne furent pas plus surpris de le voir se faire offrir un déjeuner, l'aubergiste étant redevable du bougre depuis qu'il avait débarassé sa cave d'un vieux gnoll ivrogne... Mais ceci est une autre histoire, n'est-ce pas.

Un jeune homme, vêtu d'une robe de bure, suivait le vétéran du regard. Il l'attendait, ils s'étaient donnés rendez vous dans la matinée, en ville, pour qu'il lui écrive "quelques menues lignes". Quand Thengel posa son assiète, garnie d'un oignon, de pain, de raisin et de fromage crémeux, le villain rappela de sa petite voix inquiète :


- Nous avions convenu de deux sacs d'avoine, pour votre lettre... Vous les avez ? J'en ai besoin pour mon cheval. Ses yeux plaintifs, sa peau pâle, ses doigts fins et longs et son menton fuyant lui donnaient l'air d'un comptable en devenir. Tout l'inverse de son interlocuteur, trapu comme une vieille colline, tanné par la vie extérieure, forgé par la guerre.

- Crois-tu que mon bourrin à moi se nourrisse de son propre crin ? Un sac, ça ira bien. Grogna-il en mordant dans l'oignon, un de ces oignons sucrés qu'on faisait pousser dans le coin.

- Mais vous aviez dit deux sacs ! J'ai fait le déplacement depuis la ville pour votre fichue lettre. Vous savez, les temps sont durs pour tout le monde. Il fronça les sourcils, lui donnant tout au plus l'air d'une belette acariâtre. Le jeune séminariste usait de son savoir de lettré pour faire des économies, quand il n'était pas appelé aux études spirituelles. Après un moment de contrariété ou le vieux grognait dans sa barbe, il déposa quelques pièces pour le dédommager. Après avoir estimé du regard le menu magot, le jeune homme acquiesça, disposé à remplir sa part de l'accord.

- Très bien, alors écris ce que je vais te dire... dit-il en appliquant une généreuse fourchettée de fromage sur son pain.

- Eh bien voilà. J'ai vu le jour à Rocastel, dans un coin à l'est du Royaume de Hurlevent. C'était un petit bout de village qui s'était greffé autour d'un vieux fortin, on y avait des pommeraies, des champs inclinés pour la vigne, une petite scirie, et même du terrain pour les chevaux.

Ah ! En ce temps-là, 'n'avait point de soucis que les récoltes et les beaux yeux de la voisine. On était toute une flopée de gamins, mes frères Jori, Bernet, ce bougre d'âne de Jaffin, mes soeurs, Licia et Vinette, les trois fils du forgeron dont j'ai oublié le nom, les deux affreux gamins du cidrier, Julo et Filip, avec leur vilain museau tout veineux...

Le scribouillard fronça du nez, agacé par la lourdeur du récit. Le vieux remarqua, et éructa :

- Bah ! La ferme, et écrit. Bref... Point de soucis en ce temps, comme je disais. Et puis sont arrivés les Orcs. La conscription... La guerre, et tout le bataclan. J'avais seize ans -ou quinze, m'en souviens plus- quand tout ce tombereau de malheur nous est tombés sur le coin de la trogne. Escarmouches après escarmouches, j'ai perdu tous mes frères, massacrés, pleurant comme des bambins, suppliant ces pourritures de barbares de les épargner. J'ai détalé comme un faon à travers les bois. Tu comprends, jeune homme, n'avions guère connu autre chose que la ferme...

Il s'assombrit profondément, reposant sa tartine entamée. Son appétit s'était coupé. Il reprit après quelques instants, et le scribe redoubla d'attention pour retranscrire ses mots, mu par la compassion.

- J'étais blessé. Obligé de faire pattes de velours dans les fourrés pour éviter les orcs, j'ai tenté de revenir au bercail, mais n'avais retrouvé rien que des cendres et du sang. Et voilà pas que j'étais orphelin, par dessus le marché. Alors que j'me croyais perdu, à crever de faim comme un chiot abandonné, maigre réconfort : une patrou... Mouais, une bande de fuyards m'ont mis la main dessus. Hurlevent était tombée, tout le fieffé royaume à feu et à sang...

Il fixa un point invisible dans le vide, son oeil valide perclus d'une haine froide, vieille de plusieurs décennies.

- J'avais qu'une envie, faire crever tous ces corniauds, leur refuser grâce comme ils l'avaient fait à toute ma fratrie. Alors avec les autres réfugiés, on gagna Lordaeron... Bons Dieux, je me rappelle encore du frisson sur l'échine, quand j'ai vu pour la première fois les flèches et les murailles de la grande cité. C'est une grande pitié qu'elle soit perdue, aujourd'hui. Bah ! Qu'est-ce que je disais ?

- Vous rejoigniez Lordaeron, avec les autres réfugiés. Rappela sobrement le scribe.

- Merci. Ouais, ce bon vieux Lothar nous mena jusqu'à bon port... Sitôt le voyage terminé que je m'enrôlais pour de bon dans l'armée. J'avais plus rien d'autre que ça, tu comprends, mon garçon ? On était des centaines à avoir la même rancœur au fond des tripes, ça oui. Dès lors, on a guère cessé de bourlinguer, jusqu'à la bataille du Mont Rochenoire. Une bataille de tous les diables, mais une sinistre victoire, si tu veux mon avis. Comment une victoire pourrait être belle le jour de la mort du Lion ? Enfin... J'en suis sorti sans une égratignure, avant d'être affecté plus tard à la surveillance des chantiers de Hurlevent, avec ma belle barrette toute neuve de Chevalier. Un boulot barbant, pour te dire, gamin, mais les ordres ... C'est les ordres !

Il but à son cruchon de vin agréablement râpeux, laissant le temps au prêtre en devenir de retranscrire ses dires. Il resta dans ses pensées un long moment, jusqu'à relancer :

- Après la mort de notre belle reine, après la révolte des maçons, quand tout ce merdier était enfin maté j'ai eu envie de profiter un peu d'mon pécule et d'la paix. On pensait les choses redevenues calmes, tu comprends. On m'a accordé c'que je d'mandais, et j'en profitais pour me construire une petite maisonnette dans la forêt ; un petit lopin avec de la bonne terre,  de jeunes pommiers, et même une petite rivière ! J'ai même essayé de prendre femme, mais ça n'a pas trop marché : on passait notre temps à s'enguirlander comme des chiffonniers, Milda et moi. Oh, j'étais point seul, malgré tout j'avais tissé solide lien avec les gars. Devenus des amis, même.

Le vétuste prit une longue inspiration, avec un sourire qui jurait avec sa face sinistre. Il soupira en passant sa main dans le gris de ses cheveux, avant de reprendre :

- Mais j'avais perdu le goût du boulot de ferme. C'étaient des cals de guerriers, que j'avais sur les mains, plus ceux d'un paysan. Certains de mes camarades s'étaient entichés de bourgeoises, attendaient des gosses, mais les autres... Ils étaient comme moi, ils avaient ça dans les veines, mon garçon. Si bien qu'on s'en est allés sur les chemins. Chasseurs de primes ? Mercenaires ? Aventuriers ? Je n'sais pas trop par quel mot fleuri 'fallait nous appeler, mais en tout cas on s'appliquait à régler les problèmes. Une troupe de bandits par ici, une meute de gnolls par là, quelques maraudeurs orcs ou trolls sauvages... Sacrée épopée que ce temps là, je te le dis ! On courait sans s'retourner après les légendes et les trésors, et, dès l'instant qu'on avait le sou, on le dépensait dans les tavernes ou les bordels, sans se soucier du lendemain. La bonne époque ! Ha !

Le vieux vétéran vida un second godet de vin âcre, grognant de satisfaction, le sourire aux lèvres en repensant à cette époque, visiblement chérie.

- Et puis, un jour, dans les Carmines, alors qu'on cherchait, pelles et pioches sur le dos, une vieille mine à demi inondée qui, paraît-il, regorgeait de grenat, une bande d'orcs nous est tombés sur la tronche. Ils campaient ici, à l'abri des regards dans ces foutues montagnes. Faméliques, qu'ils étaient, si bien que même à sept contre quatre, on batailla si ferme que la victoire fut nôtre. Enfin, c'est ce qu'on me raconta à mon réveil.

Il montra ensuite son cache-œil, et le souleva, dévoilant une ignoble cicatrice près de l'orbite. Encore présent, son œil était injecté de sang, et semblait voir très mal.
- Un coup de masse. A mon réveil, j'avais fondu aux deux tiers, je n'avais plus que la peau sur les os et un seul œil pour le constater. Le vieux rebouteux qui s'occupait de moi m'avait alors dit que j'étais resté des années dans le noir, tandis qu'on me nourrissait avec de l'eau et du miel au travers d'un linge. Mes camarades m'avaient porté jusqu'ici, au Comté-du-Lac et avaient fini par désespérer de me voir me réveiller. On était alors en l'an vingt-cinq. J'avais passé trois ans dans le coma. Je n'ai plus jamais revu Olic, Brayne et Tom. Je ne sais même pas s'ils sont encore en vie, les bougres...

Un long silence permit au scribe de faire sa besogne, tandis que Thengel, son assiette et sa cruche enfin vides, croisait les mains sur sa respectable bedaine, tristement pensif. Il ne reprit qu'après quelques minutes :


- Le temps de reprendre des forces, je suis retourné chez moi. La bicoque était envahie de lierre, délabrée comme un vieux fromage à la merci des rats. Les travaux m'ont redonné vigueur, et, quand je me suis senti de nouveau la force de manier ma masse, je m'suis enrôlé dans une de ces compagnies de mercenaires, de guilde comme ça devenait courant à l'époque, la Compagnie des Faucons d'Or.

Avec les Faucons, j'ai bourlingué de loin en loin, de Strangleronce jusqu'aux terres perdues du Nord, et même en Kalimdor. Ah, Kalimdor... Plus vaste qu'aucune autre terre, sauvage et magnifique. J'en ai vu, d'l'incongru, par delà la grande mer. Des wyvernes, des chimères, des oiseaux multicolores, des énormes lézards capables de cracher de la foudre, des sortes de grandes vaches jaunes avec un cou si long qu'elles pouvaient brouter directement au d'là d'la cime des arbres. Parlons-en, des arbres ! Jamais vu une végétation tant biscornue et tant colorée, même à Strangleronce. Des canyons immenses, des forêts plus vieilles que le monde, des déserts de sel et de sable... Sacré pays, pour sûr. Ça à duré longtemps, foutrement longtemps, même. Si bien que, de retour au pays, j'ai su que le bon roi Wrynn était de retour, parti en campagne dans le Nord glacé.

Le vieil homme maugréa, s'assombrit pis encore qu'auparavant.

- Quand j'ai voulu m'engager, ils ont pas voulu de moi. Ah, les pisse-lait, ah les bougres ! Trop vieux, qu'ils disaient. Je le revois encore, ces ragondin, ces détritus de freluquets, à me chier leurs âneries par leur caquet de gredin ! Un comme moi en mange dix comme eux au petit déjeuner, pour sûr. Ça m'a fait d'autant plus mal au séant que les Faucons, eux, avaient pu s'enrôler, eux. Quelle chienlit, quelle honte j'ai ressenti alors, la rage au ventre, que j'étais. Et tout seul. Si bien que je m'en suis retourné sur les chemins, comme au bon vieux temps, mais c'était plus pareil.

Quelques temps plus tard, alors que j'étais au Loch Modan pour traquer une bande de kobolds, j'ai vu de mes propres yeux le Dragon nous couvrir de son ombre de malheur, et détruire le grand barrage. Le Cataclysme, comme on l'appela plus tard. Jamais j'aurais cru qu'on puisse faire crier la pierre comme ça. J'ai fait ce que j'ai pu pour les nains du coin, et j'ai bataillé ferme auprès de leurs montagnards pour bouter ces crasseux de corniauds de la Secte hors du territoire. Plus tard, j'ai été enrôlé dans une autre compagnie, les "Lames de l'Est", qu'ils s'appelaient. Bah ! Une bande de pissous, leurs yeux de bambins tout brillants de rêves, qu'ils étaient. Pas un pour m'écouter quand je leur filait conseil, évidemment.

On voulait rejoindre notre bon Roi dans les Hautes Terres, mais à peine les pieds foutus sur la lande qu'une embuscade gueule-de-dragons nous écharpa comme un ours dans un poulailler. Moi et un petit gars, Frank, qu'il s'appelait, on a réussi à sauver notre cul, et on s'est mis en tête de rejoindre une position amie. Mais ses blessures étaient trop vilaines, il s'est vidé de son sang, le pauvre gars. Moi-même j'avais écopé d'un coup d'épieu dans la panse, malgré ça, j'ai réussi à rejoindre le fort. J'ai été soigné là bas, jusqu'à être suffisamment vaillant pour pas calancher sur le retour, puis rapatrié à Hurlevent, où on m'a enfermé dans un dispensaire militaire. J'ai pu en sortir qu'après des mois, avec une bizarrerie à l'estomac qui me joue encore parfois des tours...

J'espérais plus pouvoir rejoindre l'armée, et encore moins couler mes vieux jours dans une bicoque, alors, je suis reparti du côté de Kalimdor, avec mes derniers deniers, que j'ai du céder à la capitainerie de la Baie du Butin. Ce que je voulais y foutre ? Aucune idée. Courir après le fantôme de ma vie auprès des Faucons d'Or, peut-être ? Bref.

Du côté des terres sauvages, je me suis rapidement enrôlé comme mercenaire pour le Cartel. Je protégeais des marchands et des ouvriers, alors qu'on arpentait les terres sauvages : fruits exotiques, herbes et métaux rares, sel, babioles elfiques déterrées sur les grèves, naphte... On échangeait ça à Cabestan contre du vin, du cidre, du bétail, du tabac, et toutes sortes de trucs. Oh, on voyait du pays, et ça payait bien, mais quelle gloire y'avait, à faire garderie pour ces grippe-sous ? A chasser des bandits loqueteux, des pirates à la manque, et autres ruffians de la Kapitalrisk... Un mercenaire minable, voilà ce que j'étais devenu.

J'ai tout plaqué le jour où la rumeur de la Horde de fer est remontée jusqu'à mes vieilles oreilles, de la bouche d'un capitaine Tirassien. Sitôt, j'ai filé dans le premier navire, avec toute une bande de guerriers venus des quatre coins du pays. Quand on est enfin arrivés, c'était trop tard : l'Avant-Garde avait déjà franchi, et refermé le portail. J'étais fou-furieux, le Destin s'entêtait à me la mettre de plus en plus profond.

J'avais fait l'erreur de voyager avec une bourse d'or trop remplie, si bien que mes compagnons d'infortune, voyant leur chance tourner, ces chiens galeux, m'ont assommé, ligoté et abandonné sur place. Quand je me suis réveillé, un de ces orcs bruns était en train de me dépouiller. Certainement qu'il cherchait la bectance. Sitôt qu'il m'ait vu réveillé, il a tenté de m'étrangler, mais je me suis débattu tant et tant que j'ai fini par lui arracher la gorge à coups de dents. Le sang d'orc, c'est à vomir, gamin. Du mauvais boudin que ça f'rait.

Le jeune homme rit jaune, couvert par le rire tonitruant de Thengel.

- Je sais pas combien de temps j'ai marché, mais j'étais rôti à l'os par ce foutu soleil, j'ai traversé le marais, bouffé par les teignes et les sangsues, puis le ravin maudit de Deuillevent. Je me rappelle juste m'être débattu avec les rapaces, qui m'écharpaient vivant, et puis, plus rien. Quand je me suis réveillé, j'étais allongé dans un lit qui sentait la pisse de chat, et une vieille toute biscornue était en train de nettoyer ma merde. Cette sinistre bonne femme, une de ces herboristes bizarres des bois -sorcière, que j'devrais dire-, m'avait ramassé à moitié crevé sur le bord de la route, et s'était occupée de moi. J'avais attéri à Sombre-comté.

Pendant un an, je suis resté alité, tout grabataire que j'étais, et j'ai peiné à marcher plus longtemps encore. Et puis, cette forêt, mon garçon... Froide, glauque, jamais un rayon de soleil... pas étonnant que ça m'ait prit tant de temps. Tout le pécule que j'avais eu la présence d'esprit de mettre de côté y passa, parce que cette vieille bigote méphitique travaillait pas pour rien.

Thengel marqua une longue pause, sur son visage pesait soudainement tout le poids de son passé. Il se fit resservir une cruche de vin, qu'il fit aussitôt glisser dans son vieux gosier tanné.

- Aujourd'hui, je me contente de petits avis de recherches, car aucune compagnie, aucune armée ne veut de moi. Je gagne ma pitance en chassant les murlocs, les gnolls, meutes de chiens sauvages et autres brigands à la p'tite semaine. J'ai même été jusqu'à chercher le chat disparu d'une fermière en échange d'un repas chaud. Loqueteux, misérable, voilà ce que je suis devenu.

Il se versa un autre verre, sous le regard compatissant du futur prêtre.

--------------

À propos des compétences...
- Compétences ? C'est ça, de marqué ? Eh bien... Je sais faire tout ce qu'un soldat en campagne doit savoir faire : monter un campement, creuser des tranchers, former des barricades, remettre une épaule déboitée, entretenir une armure, s'occuper des chevaux... Et bien sûr, je sais me battre, à pieds ou à cheval, contre des hommes, des orcs ou des monstres ! C'est même ce que je fais depuis trente ans. Et puis, je sais me faire entendre, même dans la mêlée. T'imagines pas à quel point c'est précieux, ça.

--------------

À propos des motivations...
- Tout ce que je veux, c'est repartir à la guerre ! C'est tout ce que je sais faire, c'est tout ce à quoi je suis bon. Écris-y, sur ton vélin, que le vieux Thengel est une tempête, dans la mêlée ! Un brise-crâne, un fer de lance ! Qu'il oserait faire face à un dragon, et même, pire encore, raser la barbe d'un nain. Je veux qu'on me laisse mon heure de gloire, pas finir dans un grabat à tousser mon dernier souffle de vie... Tu peux écrire ça, dis, gamin ?


Dernière édition par Thengel de Rocastel le Dim 28 Jan - 13:06, édité 1 fois
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[Candidature] Thengel de Rocastel Empty Re: [Candidature] Thengel de Rocastel

Message par Thengel de Rocastel Dim 21 Jan - 9:10

Le jeune lettré, après plusieurs heures de récit, finit par remplir le formulaire d'une façon plus concise et intelligible, mais aussi fidèle que possible à l'histoire de l'ancien.

Nom : de Rocastel.
Prénom : Thengel.
Lieu d’origine : Elwynn.

Âge : 52 ans.
Race : Humain. (du Royaume de Hurlevent)
Sexe : Masculin.

Résumé d’histoire :
Je suis né en Elwynn, dans le village de Rocastel. Fils de paysans, j'ai passé une jeunesse paisible parmi mes nombreux frères et sœurs, mes amis et ma famille.

J'ai vécu la conscription, la première guerre de plein fouet, où j'ai perdu ma famille, mon foyer, mes amis, et ma joie de vivre. J'ai rejoint Lordaeron avec les autres réfugiés menés par Anduin Lothar, où je me suis aussitôt engagé dans les forces armées.

J'ai servi jusqu'à la fin de la deuxième guerre, et participé à la bataille du Mont Rochenoire, où à l'issue j'ai été promu Chevalier. J'ai ensuite été affecté à la surveillance du chantier de reconstruction de Hurlevent. Peu après la mort de la Reine, on me remercia, et je pus ainsi profiter de ma petite fortune pour m'installer dans la forêt.

Mais je m'aperçus vite que je n'étais plus fait pour le travail de la terre. Avec d'anciens frères d'armes, nous partîmes en quête d'aventure aux quatre coins du royaume, pendant plusieurs années, jusqu'à ce que je sois blessé à la tête lors d'une embuscade d'orcs.

Je me réveilla en l'an 25, à Comté-du-lac, où mes camarades m'avaient laissé aux soins d'un rebouteux. Sitôt mes forces retrouvées, je m’engageais dans la compagnie des Faucons d'Or, avec laquelle j'ai commencé ma carrière d'aventurier aux quatre coins du monde.

De retour au pays, quand nous apprîmes que le Roi Varian s'était engagé dans une campagne au Norfendre, nous voulûmes partir derechef, ce que les Faucons firent derechef... me laissant derrière, les recruteurs me jugeant trop vieux pour partir en campagne.

Je m'en fus de nouveau sur les chemins, comme mercenaire ou chassant les primes. Plus tard, quand le Cataclysme frappa, j'étais en Loch Modan, et me suis aussitôt porté au secours des nains, rejoignant les montagnards pour lutter contre l'invasion de la Secte.

Peu après, j'ai été recruté par une jeune compagnie inexpérimentée, les "Lames de l'Est", qui rejoignait les Hautes-Terres des Wildhammer, pour soutenir les forces de l'Alliance en place. Hélas, nous fûmes massacrés par une embuscade de gueule-de-dragons, et, blessé au ventre, je parvint néanmoins à rejoindre le fort allié. Je fus rapatrié à Hurlevent et mené à un dispensaire, où une longue convalescence m'attendait.

Quand je fus de nouveau sur pied, attiré par les richesses du nouveau monde qu'était Kalimdor, je partis à nouveau, me trouvant rapidement un travail de mercenaire pour le Cartel Gentepression. Quand j'entendis la nouvelle de la "Horde de Fer" et de l'Avant-Garde, j'ai aussitôt tout laissé tomber pour la rejoindre.

Hélas, moi et mes compagnons de voyage arrivâmes trop tard, et, frustrés, leurs goûts pour le brigandage reprirent le dessus : me volant or et vivres, ils me ligotèrent et m'abandonnèrent sur place, à la merci des hyènes et du soleil.

Après de nombreuses péripéties, je parvins de justesse à m'en sortir, mais, malade, blessé, délirant sous le soleil, je me laissais mourir dans le ravin de Deuillevent. Une rebouteuse me trouva et me soigna, et je passais de nouveau une longue convalescence dans une chambre malpropre de Sombre-Comté. Ses services n'étant pas gratuits, je la dédommageais avec le restant de mon pécule, me retrouvant, une fois mes forces recouvrées, sans le sou.

Depuis, j'arpente le Royaume, gagnant de quoi me nourrir frugalement en chassant murlocs, meutes de chiens sauvages et autres kobolds. Aucune armée ni compagnie ne veut de moi, malgré mes demandes, et je vis désormais en mercenaire loqueteux, à peine bon pour escorter les marchands aux halles de Hurlevent.

Compétences :
Je suis un combattant aguérri, je sais tout ce qu'un soldat en campagne doit savoir. Je sais me battre à cheval comme à pied, et contre tout type d'ennemi. J'ai également une voix très puissante, capable d'être ouïe même dans la mêlée.

Motivations :
Tout ce que je veux, c'est repartir à l'aventure. C'est tout ce que je sais faire, c'est tout ce à quoi je suis bon. Je veux qu'on me laisse mon heure de gloire, et pas finir dans un grabat à tousser mon dernier souffle de vie comme un vieillard.


===HRP===

- Quelle est votre expérience en JdR ? Sur wow ? :

J'ai plusieurs années de JDR derrière moi, j'ai joué à D&D, RP sur forum, élaboré mon propre univers, dégusté avec plusieurs sauces -différents systèmes de jeu. J'ai joué à wow depuis la bêta, et j'ai commencé à y rp vers WOTLK, sur d'autres serveurs.

- Quelles sont vos disponibilités ? :

Niveau disponibilités, pour le moment, je pense pouvoir jouer le week-end, parfois un ou deux soirs par semaine, selon mes horaires. Je ferais probablement beaucoup d'heures, mais je sais accorder du temps à mes loisirs.

- Comment avez-vous découvert la guilde ? Quel est l’aspect de celle-ci qui vous a incité à postuler ? :

J'ai découvert la guilde par le biais de Floreus, qui à également postulé y a pas longtemps !


Sinon, j'ai 27 ans, et je suis sur le point de passer mon permis poids-lourd, la session d'examen est très proche. Voilà =)


Dernière édition par Thengel de Rocastel le Dim 28 Jan - 13:09, édité 1 fois
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[Candidature] Thengel de Rocastel Empty Re: [Candidature] Thengel de Rocastel

Message par Wean Molfren Sam 27 Jan - 17:24

[HRP] Ayant eu une semaine chargée par les évents et l'IRL, je reviens vers toi sur ce week-end. Effectivement, il y a des points de ta candidature qui me dérangent un peu, et je préférerais en parler directement avec toi, si tu es toujours prêt à le faire. Je serai co ce soir. À bientôt en jeu.
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Message par Wean Molfren Lun 29 Jan - 22:54

Sire de Rocastel,

Ce n'est pas tous les jours qu'un chevalier de Hurlevent pose sa candidature dans une petite unité comme la nôtre, surtout avec un tel bagage. Je ne saisis en revanche pas concrètement les motivations qui vous poussent à vous rejoindre, et aimerais de surcroît revoir certains point plus en détails directement avec vous.

Je vous serais donc gré de vous présenter à notre ambassade, 8 rue du Creuset au Quartier des Nains, dans les prochains jours.

Cordialement,
W. Molfren.

[HRP] Donne-moi tes dispos pour les soirs de la semaine et/ou du week-end où tu peux et je te dirais ce qu'il en est de mon côté !
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